Le professeur Steven Ongena, Swiss Finance Institute à l’Université de Zurich, le professeur Reint Gropp, Halle Institute for Economic Research, ainsi que les professeurs Thomas C. Mosk et Carlo Wix, Université Goethe de Francfort, ont étudié l'impact de l’exercice sur les besoins en fonds propres mené par l’Autorité Bancaire Européenne en 2011 sur les bilans des banques, ainsi que sur l’économie réelle. Sur la base de cet exercice, les chercheurs pensent que les réformes de Bâle III pourraient inciter les banques à réduire le montant des actifs qu’elles financent en diminuant leurs crédits aux entreprises et aux particuliers, mais qu’elles n’augmenteront probablement pas le volume de leurs fonds propres réglementaires. Dr. Christian Capuano de la FINMA, quant à lui, s'attend à un ensemble de réactions combinées de la part des banques, mais pas d'impact significatif sur le processus d'octroi de crédit.

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